
Comment définir la dysfonction ostéopathique ?
Dans cet article, nous allons définir la dysfonction ostéopathique, élément clé au cœur du diagnostic ostéopathique.
Quelle est la place de la dysfonction en ostéopathie ?
L’ostéopathie utilise comme supports essentiels l’anatomie et la physiologie et se fonde sur un diagnostic palpatoire à la recherche de dysfonctions ostéopathiques. Ces dysfonctions sont hiérarchisées, puis corrigées afin de redonner aux tissus une meilleure qualité tissulaire. Le terme de « dysfonction ostéopathique », utilisé depuis 1968, correspond au terme de « lésion ostéopathique » employé par le docteur Still et encore utilisé parfois de nos jours.
Qu’est-ce que la dysfonction ostéopathique ?
La dysfonction ostéopathique se définit par une perte de plasticité c’est à dire une restriction de mobilité et/ou une augmentation de la densité d’une structure.

Quelles sont les caractéristiques de la mobilité d’une structure ?
Le mécanisme dysfonctionnel correspond au mode d’installation d’une dysfonction. On retrouve un agent dysfonctionnel (traumatisme physique, stress, alimentation, pollution…) qui va dépasser les capacités d’adaptation de la structure. La structure est perturbée dans sa plasticité, elle est en dysfonction ostéopathique.
Quelles sont les conséquences d’une dysfonction ?
La perte de plasticité d’une structure en dysfonction entraîne une diminution de la communication et des échanges avec les structures avoisinantes. Le corps s’adapte à cette dysfonction localement et à distance pour pallier cette perturbation.
Sources
1. Huteau B. Le Bourdais F. et Huteau B., Diagnostic Ostéopathique – Crâne et face, 2011.
2. Chauffour P. et Prat É., Le lien mécanique ostéopathique, 2003.
3. Tricot P., Approche tissulaire de l’ostéopathie, livre I, 2002.
4. Tricot P., Approche tissulaire de l’ostéopathie, livre II, 2005.