L’ostéopathie soigne-t-elle l’arthrose ?

  • Les motifs de nos patients
  • 25 Février 2021
  • Aucun commentaire

Parlons aujourd’hui d’arthrose et de ce que l’ostéopathie peut y apporter.

Qu'est-ce que l'arthrose ?

Assez fréquente, l'arthrose est le résultat d'une dégradation du cartilage qui recouvre les extrémités des os au niveau des articulations. Les premiers symptômes apparaissent généralement à partir de 40-50 ans, mais la maladie peu débuter bien plus tôt dans la vie.

Les articulations les plus touchées

L’arthrose peut toucher toutes les articulations mais les plus fréquemment atteintes sont :

  • la colonne vertébrale,
  • la hanche,
  • le genou,
  • les doigts,
  • la cheville.
Articulations les plus touchées

Différentes formes d'arthrose

L'arthrose est une dégénérescence du cartilage des articulations sans infection ni inflammation particulière. Cependant, il existe des formes avec une composante inflammatoire et beaucoup de patients présentent des poussées d'inflammation intermittente. Cette dégénérescence conduit à une destruction plus ou moins rapide du cartilage qui enrobe l'extrémité des os.

Quelles sont les causes de l’arthrose ?

Les causes de l’arthrose sont multiples. Les facteurs mécaniques sont au premier plan et sont associés à des facteurs génétiques, à un processus d’inflammation, etc.

Une dégénérescence anormale

L’arthrose est une maladie se traduisant par une dégénérescence anormale. En effet, l’usure d’une articulation avec l’âge ne devrait pas causer d’arthrose. Les mouvements répétitifs et les microtraumatismes répétés sur une articulation peuvent toutefois provoquer une usure anormale conduisant à l’arthrose. L’excès de poids et le manque d'activité physique sont également deux autres facteurs importants.

Arthrose

Quels sont les symptômes de l'arthrose ?

Les signes de l’arthrose varient selon l'articulation concernée. Cependant, dans tous les cas, le motif principal de consultation est la douleur associée à une gêne fonctionnelle.

Une douleur mécanique

La douleur est, en principe, dite de type "mécanique" car elle présente les caractéristiques suivantes :

  • Elle est déclenchée et aggravée par le mouvement ;
  • Elle cesse ou s'atténue plus ou moins complètement lorsque l'articulation est au repos ;
  • Elle est moins importante le matin, puis elle augmente dans la journée et elle est maximale le soir ;
  • Elle gêne souvent l'endormissement, mais peut également entraîner des réveils nocturnes (environ 50 % des patients arthrosiques sont réveillés la nuit par leur douleur) ;
  • Elle réapparaît chaque fois que l'articulation concernée est soumise à un effort. Par exemple, la marche pour l'arthrose de hanche, monter un escalier pour l'arthrose du genou, lever le bras pour l'arthrose de l'épaule…
douleur mécanique articulation

Comment évolue l'arthrose ?

Certaines arthroses sont très rapidement évolutives, alors que d'autres ne se développent que très lentement. 

 

L'évolution de l’arthrose peut aller jusqu’à l'aggravation progressive et le blocage articulaire. L'apparition de la limitation des mouvements (ankylose) et des déformations constitue l'élément majeur de la surveillance.

Que peut faire l’ostéopathe en cas d’arthrose ?

Une aide pour diminuer les douleurs

L’ostéopathie, bien qu’elle soit efficace, ne fait pas pour autant disparaître la maladie. Le stade d’évolution de l’arthrose sera déterminant dans ce que peut apporter l’ostéopathie. Toutefois, elle permet souvent de diminuer les douleurs.

Douleurs aux genoux

Un travail de tous les tissus de l'articulation

L’ostéopathe peut améliorer les douleurs grâce à différentes manipulations ou mobilisations au niveau de l’articulation ainsi que sur les tendons, les muscles, les ligaments et les fascias qui l’entourent.

Une approche globale pour soulager localement

Le rôle de l’ostéopathe est également de travailler sur votre posture et de repérer des déséquilibres à distance qui auront une influence négative sur l’articulation arthrosique. En corrigeant par exemple le bassin, il y aura moins de tensions sur le genou lors de la marche. L’évolution de la pathologie sera alors potentiellement ralentie.